Jean-Louis Aubert naît le 12 avril 1955 à Nantua, dans l'Ain. Fils d'un sous-préfet, il est élevé par le personnel de maison avec ses deux sœurs. Il a une enfance bourgeoise, dorée, solitaire et mélancolique qu'il juge ennuyeuse.
En 1959, sa famille déménage à Senlis (dans l'Oise), puis à Paris en 1965. Jean-Louis est un enfant difficile, caractériel et indiscipliné.
Plus tard, il suit sa scolarité au Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine avec son pote Louis Bertignac. Avec beaucoup de chance, il obtient son bac C en 1973. Peu porté sur les études, il se consacre déjà au lycée à son unique passion : la musique.
En 1974, à 19 ans, il part en voyage aux États-Unis, au titre de son service militaire, accompagné de son ami d'enfance Olive. Ils y mènent finalement pendant cinq mois une vie d'artistes-aventuriers-routards-musiciens et sillonnent les routes en auto-stop avec leurs guitares, leurs répertoires de musique (Rolling Stones, Bob Dylan, Easy Rider, Santana, Deep Purple, etc.), leur inconscience et leur confiance en eux. Ils survivent de la manche et de l'hospitalité .
Téléphone .
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En novembre 1976, Richard Kolinka loue une salle de concert, mais le groupe avec lequel il est supposé jouer n'est pas disponible. Il réunit alors quelques amis qu'il apprécie et avec qui il joue depuis longtemps : Jean-Louis Aubert, le guitariste Louis Bertignac et la bassiste Corine Marienneau. Le concert a lieu le 12 novembre 1976 au Centre Américain de Paris, devant 600 personnes. Leur prestation est essentiellement composée de reprises anglo-saxonnes (Rolling Stones, Led Zeppelin), mais aussi des premières chansons écrites par Jean-Louis Aubert, dont « Hygiaphone » et « Métro, c'est trop ». C'est une énorme ovation pour le nouveau groupe qui prend le nom de Téléphone et qui devient rapidement le groupe phare du rock français des 1980.
Jean-Louis Aubert compose la majeure partie des chansons du groupe, joue de la guitare et chante. Il se révèle une véritable bête de scène. L'album Crache ton venin de 1979, avec le titre « la Bombe humaine », devient l'hymne d'une génération avec 600 000 albums vendus. Le groupe devient culte, véritable phénomène de société.
En 1985 Jean Louis Aubert devient père d'un petit garçon prénommé Arthur.
En avril 1986, après dix années d'aventure, cinq albums studios en tête des ventes, plusieurs tournées et concerts gigantesques, le groupe se sépare en deux, suite à des mésententes, des problèmes d'ego, la pression médiatique et l'usure : Aubert'n'Ko avec Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka d'un côté, Bertignac et les visiteurs avec Louis Bertignac et Corine Marienneau de l'autre.