Dans "les Echos", on apprend l'importance ECONOMIQUE d'Amy pour sa maison de disque ... Voici un extrait :
« Nous ne disons au revoir qu'avec des mots/je suis morte une centaine de fois/tu reviens vers elle/et je reviens vers le noir », chante Amy Winehouse dans l'une de ses chansons les plus optimistes (back to black). Cela sonne comme une épitaphe pour l'industrie de la musique, morte au champ d'honneur de la révolution numérique. La plus « scandaleuse » des chanteuses britanniques ne devrait pourtant pas broyer autant de noir. Elle est l'une des grandes vedettes de l'année 2007, au top des ventes d'album, au côté de son compatriote Mika ou des rappeurs américains de 50 cents. Mais, Amy la tatouée, avec ses chansons qui sentent fort l'alcool et la drogue, symbolise aussi l'insolente suprématie d'Universal Music sur le marché britannique de la musique. La firme se paye le luxe de venir narguer sur son terrain l'un de ses principaux concurrents, la mythique maison EMI, qui affronte la rébellion de ses artistes et annonce le licenciement d'un tiers de ses effectifs.
http://www.lesechos.fr/info/metiers/4675911.htm