SynopsisThe Fearless Vampire KillerswikipédiaLe professeur Abronsius, un savant spécialiste en vampires
et en vampirisme, parcourt l'Europe centrale à la recherche de ces
créatures, en compagnie de son jeune assistant, Alfred. Leur quête les
conduit au fin fond de la Transylvanie
subcarpatique. Les deux hommes font halte dans un village à l'auberge
juive de Shagall, où ils emménagent dans une chambre du second étage,
communiquant avec une salle d'eau. Abronsius croit qu'il y a des
vampires dans le coin ; les gousses d'ail installées un peu partout
dans l'auberge semblent le prouver. Quant à Alfred, il est plus
intéressé par Sarah, la fille de l'aubergiste, qui adore prendre des
bains dans la pièce adjacente.
Le lendemain, Sarah est enlevée dans sa baignoire par le comte von
Krolock. Alfred en est témoin car il regardait par le trou de la
serrure. Shagall part aussitôt au secours de sa fille. Les paysans le
retrouvent un peu plus tard, mort et avec des traces de morsures.
La nuit, Shagall se lève de son cercueil et prend la route du
château du comte, non sans avoir auparavant mordu la servante de
l'auberge. Abronsius et Alfred le suivent en ski. Ils réussissent à
pénétrer dans le château mais sont aussitôt surpris par Koukol, le
serviteur bossu du comte. Ils sont emmenés à von Krolock et font
connaissance avec lui ainsi qu'avec son fils Herbert, qui semble avoir
un faible pour Alfred.
Au petit matin, les deux hommes tentent d'atteindre la crypte afin
de planter un pieu dans le cœur du comte ainsi que dans celui de son
fils. Quelques mésaventures font qu'ils sont incapables d'y parvenir.
La nuit venue, Herbert fait plus ample connaissance avec Alfred et
tente même de le mordre. Celui-ci parvient tant bien que mal à
s'échapper. À minuit, le comte présente Sarah, hypnotisée, à ses
invités vampires et le bal commence. Perruqués et costumés, Abronsius
et Alfred se joignent au bal et parviennent tant bien que mal à tirer
Sarah des griffes des vampires. Ils s'enfuient en traîneau mais la
jeune fille est déjà vampire et mord Alfred au moment où il pense
tendrement à son nouvel amour.
AnalyseLoin de réfuter l'influence du cinéma fantastique anglais, Roman Polanski affirma même son ambition de « styliser un style », selon sa propre formule. Non content d'ajouter des éléments de
slapstickà un classique récit d'épouvante, il casse une imagerie traditionnelle
en insufflant à ses personnages surnaturels un notable fond
d'humanité : tel vampire est juif, tel autre sourd, tel autre
homosexuel… Contrairement aux bêtes traquées et solitaires
habituellement dépeintes, les vampires de Polanski aspirent, en outre,
à une certaine vie sociale, voire communautaire (le fameux « bal » du
titre). Qui plus est, le film se conclut ironiquement sur la victoire
des créatures de la nuit, refus iconoclaste du
happy ending pro-humain.
Même si le réalisateur affirma s'être inspiré de la globalité des films de vampires produits par la Hammer, il est très probable que
Le Baiser du vampire de Don Sharp (1963) lui ait donné le plus gros de sa structure narrative.
Le personnage de vampire homosexuel Herbert, quant à lui, pourrait
très bien avoir été influencé par celui du baron Meinster, intérimaire
relativement efféminé du comte Dracula, dans
Les Maîtresses de Dracula de Terence Fisher (1960).
un de mes films préférés...bizarre et loufoque, hilarant parfois même, beaux décors etc, j'adore. Je te le conseille Kf un grand classique.